Garage K. Ramdin : 66 ans au service des automobilistes | Défi Économie Aller au contenu principal

Garage K. Ramdin : 66 ans au service des automobilistes

Amar Ramdin
Amar Ramdin a modernisé le garage.

Fondé, il y a 66 ans de cela, à Bonne Terre, Vacoas, le garage K. Ramdin n’a pris aucune ride. Au contraire, il n’a cessé d’être à la pointe de la technologie pour accorder le meilleur service possible à sa clientèle. 

Rencontre avec Amar Ramdin, qui dirige ce garage mythique qui a marqué la vie des générations d’automobilistes.

Qui ne connait pas le garage K. Ramdin ? Hemraz, cadre dans une compagnie dit que depuis toujours ce garage assure la réparation et le servicing de sa voiture, celle de son père et ses oncles. Durant une trentaine d’années, il n’a jamais eu le moindre problème, assure-t-il.  

Au garage, Amar Ramdin, de nature joviale, confie qu’il a la passion de l’écriture. Dans le passé, il collaborait régulièrement dans la page People’s Parliament du Défi-Plus.

Il explique que son garage a une réputation à défendre : « Parce que nous sommes connus à travers Maurice, donc pas question d’être malhonnêtes avec la clientèle  ». D’où la réputation de son garage au fil des années mais aussi pour faire face à la rude concurrence.

Ramdin devant sa presse hydrolique.
Ramdin devant sa presse hydrolique.

Grace à une équipe de professionnels, le garage offre une panoplie de services pour tout type de véhicules : travaux électriques, tôlerie et peinture, peinture duco, réglage du parallélisme et alignement de la voiture,  pompage hydrolastique, et équilibrage des roues, entre autres.

Au fil des années, Amar et son frère ont modernisé l’héritage laissé par  leur père, qui avait ouvert le garage en 1953.. «  On a investi dans des équipements pour effectuer le déblocage et autres travaux. Chez nous il n’est pas question d’utiliser le marteau pour débloquer une pièce  », dit-il. Il affirme pouvoir réparer toutes les marques de voitures, en particulier les japonaises.

Son père travaillait comme mécanicien à la propriété La Baraque puis  comme électricien automobile chez Halle Genève Langlois avant de se mettre à son compte. À l’époque, son père réparait principalement les camions qui servaient durant la coupe.  

Ensuite, son frère a pris la relève. Après le collège, Amar envisageait de se rendre en Inde pour des études universitaires, mais son père lui a convaincu de travailler dans son garage. Tout en travaillant, il a suivi des cours à l’Industrial Trade Training Centre (ITTC), à Beau-Bassin menant à un diplôme en mécanique.  À la mort de son frère, il assurera la destinée du garage. Il ne regrette pas son choix.