Tourisme : pas de visa pour les voyageurs du Kenya | Défi Économie Aller au contenu principal

Tourisme : pas de visa pour les voyageurs du Kenya

Mombasa
Mombasa est le seul centre touristique du pays avec de belles plages.

Maurice s’ouvre davantage au Kenya. Les touristes et hommes d’affaires de ce pays sont invités à visiter notre république sans visa. Ce nouveau régime d'exemption de visa vise à encourager les Kenyans à faire des affaires, mais aussi du tourisme, à Maurice.

Cela fait suite à une récente visite du ministre du Tourisme, Anil Gayan, au Kenya à l’issue d’une invitation du président kenyan, Uhuru Kenyatta, lors de sa rencontre avec le vice-président mauricien Barlen Pillay Vyapoory. Ces derniers ont d’ailleurs signé des accords pour stimuler le commerce et d’autres secteurs économiques dont le tourisme. « Les relations entre le Kenya et Maurice sont exceptionnelles. Je suis confiant que les deux pays vont continuer à collaborer pour améliorer le commerce et les affaires. Nous sommes certes un petit pays mais nous avons beaucoup à offrir », a confié le ministre Anil Gayan.

Il a aussi invité les Kenyans à visiter Maurice en tant que touristes pour découvrir ses plages, ses lagons et la culture locale.  « Maurice compte de très belles plages dorées. Nous pouvons travailler ensemble pour promouvoir le tourisme ainsi que d’autres secteurs dans les deux pays », a souligné le ministre. Il a affirmé sa détermination de combattre la corruption et a félicité les pays du continent qui sont contre des pratiques malsaines pour les affaires.

De janvier à juin, le nombre d’arrivées du Kenya a été de 53 300, soit le même niveau que la période correspondante l’année dernière. Ce nombre devrait grimper avec l’exonération de visa.

Ce pays d’Afrique de l’Est est en pleine croissance. Le produit intérieur brut du pays sera de presque 6% en 2020, selon le Fonds monétaire international. Selon l’institution de Bretton Woods, le Kenya poursuit des politiques économiques avisées pour contenir les risques et placer l'économie sur la trajectoire d'une croissance robuste en maintenant l'endettement à un niveau viable et l'inflation basse.

Le FMI est en faveur d’une accélération des réformes structurelles afin de rehausser la compétitivité et d'attirer les investissements nécessaires pour diversifier l'économie. Pour renforcer encore le secteur financier, il sera indispensable d'adopter plusieurs lois qui restent en suspens, notamment les projets de loi relatifs au système bancaire, au nouveau régime d'assurance des dépôts et, ce qui est très important pour lutter contre le blanchiment de capitaux.