Hygiène dans les supermarchés... Quelle garantie ? | Défi Économie Aller au contenu principal

Hygiène dans les supermarchés... Quelle garantie ?

Supermarché
En cas de découverte peu ragoûtante, le consommateur devrait exercer son devoir citoyen de le signaler aux autorités concernées.

Aliments gâtés, rupture de la chaîne du froid... L’hygiène dans la grande distribution pourrait laisser à désirer, malgré les contrôles sanitaires. L’expérience récente d’un consommateur permet que l’on s’y attarde.
Une semaine après avoir acheté un jus de fruits, ce consommateur qui le déguste, lors de la rupture du jeûne, constate qu’il  a un goût de moisi. Pour en avoir le cœur net, il découpe la brique à sa base.

Et c’est l’horreur, il y trouve une masse gluante, verdâtre, dont il ne peut identifier le contenu. Bien que de tels incidents ne soient pas courants, fort heureusement, il n’est pas impossible que ce produit ait détourné lors de sa conservation en supermarché.  

Dans le même registre, il n’est pas impossible de retrouver des cuisses de poulet qui pestent, conséquence d’une rupture de la chaîne de froid. Car, peut-on être sûr que les grandes surfaces n’interrompent pas la fourniture d’électricité des réfrigérateurs et autres congélateurs ? Peut-on être sûr que des rats ne passent sur les rayons des pains de mie ?

Dans la mesure où ils manipulent des denrées alimentaires, les acteurs de la grande distribution doivent disposer et suivre à la lettre un protocole sanitaire défini, encore que l’on puisse encore s’interroger de l’existence d’un tel protocole. Il s’agit du vade-mecum de l’inspection que tout magasin doit mener régulièrement : vérification des températures plusieurs fois par jour, propreté des étagères, gestion des produits périmés, etc. Libre aux enseignes de l’utiliser ou d’adapter les règles d’hygiène à leurs spécificités, via des référentiels.

Produit périmé encore en rayon, aliment avarié, hygiène générale douteuse. En cas de découverte peu ragoûtante, le consommateur devrait exercer son devoir citoyen de le signaler aux autorités concernées, soit la Consumer Affairs Unit ou l’inspectorat sanitaire.  

En sus de ces contrôles réalisés par les employés du magasin, les supermarchés font-ils appel à des organismes indépendants chargés, plusieurs fois par an, de faire des prélèvements de produits, vérifier le nettoyage des surfaces, etc. ? Peu probable, selon la Consumer Advocacy Platform.

Les causes peuvent être multiples : manque d’effectifs pour faire les relevés matin et soir, « bourrage » du meuble « qui empêche la bonne circulation de l’air froid », panne du système de refroidissement…