Sanjay Kissoon : un bucheron qui a le soutien de sa famille | Défi Économie Aller au contenu principal

Sanjay Kissoon : un bucheron qui a le soutien de sa famille

Sanjay Kissoon
Sanjay Kissoon en compagnie des membres de sa famille.

Souvent un seul métier ne suffit pas pour couvrir les besoins familiaux. Père et mère doivent alors se retrousser leurs manches pour assurer le progès de famille. C’est le cas des Kissoon. Le père Sanjay s’acharne depuis plus de vingt ans à améliorer la vie des siens. Aujourd’hui, ses enfants lui sont d’une aide précieuse.

Il a commencé en aidant son père en tant que bucheron. « Le bois a tout plein d’usages. Pour le coup, je suis devenu un arboriste, à l’écoute des besoins des clients et attentif à l’arbre. J’ai développé mon expérience et mon savoir-faire au fil des ans », confie-t-il.

Il a aussi été transporteur pour un camion, avant d’intégrer le groupe Terra, à l’époque Belle-Vue Harel, en tant que laboureur. Il y travaillait de 6 à 11 heures. Il faisait de l’élagage et de la plantation, entre autres. Dans l’après-midi, il donnait un coup de main à un bucheron qui l’a initié dans le domaine.

« J’ai appris mon métier de bucheron sur le tas. J’exécutais des coupes avec des moyens de plus en plus performants. Ma tâche consistait à abattre des arbres sans faire de dégâts aux plantations, à les façonner, c’est-à-dire les ébrancher et les trier par type de produits pour faciliter le travail des autres. Je dois tenir compte des cahiers des charges, reconnaître le marquage des arbres, être capable de calculer le volume de bois abattu, connaître les règles de sécurité au travail », souligne Sanjay Kissoon.

Par la suite, avec l’aide de son épouse, il a emprunté de l’argent pour acquérir un premier équipement de découpe. Entre-temps, sa fille de 24 ans l’aide pour l’achat d’un taille-gazon. Sanjay explique, qu’autrefois, le matériel de base était la hache et la scie. Aujourd’hui, dans la plupart des cas, elles ont été remplacées par la tronçonneuse et l’abatteuse. De même, des engins à moteur ont pris la place des chariots et des chevaux pour le débardage.

« Nous tenons compte de tous les paramètres, afin d’assurer la sécurité et la santé des arbres. Nous offrons un service de qualité à des prix modestes. C’est ainsi que nous avons bâti un réseau de clients fidèles », explique-t-il.

Il confère que l’aide de ses enfants est indéniable dans son affaire, car ils sont à la base de la publicité effectuée à travers les réseaux sociaux. Ils aident aussi les parents à mieux suivre les attentes de la clientèle.

Outre le travail d’abattage, Sanjay Kissoon commercialise du bois pour les incinérations et les décorations. Le créneau rapporte non seulement des revenus additionnels et apportent de la valeur au bois.