Visioconférence sur la transition énergétique : Business Mauritius et la MARENA à la recherche du consensus public-privé

Promouvoir des échanges entre le secteur public-privé sur la transition énergétique. C’est dans cette optique que Business Mauritius et la MARENA ont organisé une visioconférence, la semaine dernière. Le but est d’aborder différents enjeux et d’apporter des éclaircissements sur plusieurs sujets liés à l’environnement.
Mickaël Appaya, Head of Sustainability and Inclusive Growth chez Business Mauritius pense qu’il faut « passer d’un modèle carboné à un modèle bas carbone, tout en renforçant la résilience socio-économique du pays. Cela sera réalisable uniquement s’il y a un effort concerté de tous les partenaires concernés, aussi bien publics que privés. »
Pour sa part, Danen Beemadoo, président de la MARENA fait ressortir qu’en 2020, sur 2 882 GWhs d’électricité générée, 688 GWhs ont été produits à partir de sources renouvelables, soit 23,9 % de la production énergétique. « L’objectif d’avoir 60 % d’énergies renouvelables dans le mix énergétique d’ici 2030 est réalisable si nous nous en donnons les moyens. L’infrastructure nécessaire et le cadre légal sont là. Le CEB devra cependant revoir ses infrastructures afin de pouvoir intégrer des énergies renouvelables. L’immense espace maritime mauricien renferme également un potentiel en matière de production d’énergies vertes qui ne demande qu’à être exploité », souligne-t-il.
Projet à venir
- Les représentants de la MARENA et du Club des Entrepreneurs de la Transition Énergétique se sont engagés à partager des informations techniques plus précises. Celles-ci aideront à la préparation de la nouvelle feuille de route pour augmenter à 60 % la part des énergies renouvelables dans le mix énergétique d’ici 2030. Ce document sera prochainement publié par la MARENA, agence qui opère sous l'égide du ministère de l'Énergie et des Services publics.
- En outre, l’élimination progressive du charbon dans les centrales thermiques, la création d’emplois dans des secteurs émergents liés aux nouvelles technologies, la mise en place de nouvelles filières de formation dans les universités, et l’élaboration d’une feuille de route pour les entreprises. À terme, cette transition permettra un renforcement du réseau électrique, une amélioration de la croissance économique et un rehaussement du niveau de vie à Maurice.
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