Le Board of Directors de l’EDB commente la décision du FATF | Défi Économie Aller au contenu principal

Le Board of Directors de l’EDB commente la décision du FATF

EDB

La Financial Action Task Force (FATF) a, lors de la réunion plénière qui s’est tenue la semaine dernière, confirmé des prochaines ‘on-site inspections’ à Maurice. Cela fait partie du processus pour permettre à Maurice de quitter la liste grise du FATF et la liste noire de l’Union européenne.

Cette annonce signifie également que la progression mise en avant par les autorités mauriciennes dans les Progress Report ou lors des réunions a été jugée suffisante. Le board de l’Economic Development Board (EDB), a commenté la décision de la FATF. Pour Issa Soormally, vice-Chairman de l’Economic Development Board (EDB), c’est une très bonne nouvelle pour l’image de la juridiction mauricienne au niveau de la FATF, de l’Union Européenne ainsi que sur le plan international. « Ce progrès démontre la volonté et l’engagement des institutions mauriciennes de positionner et d’améliorer notre pays comme un centre financier de substance, bien réglementé et transparent, conforme aux normes internationales », souligne-t-il.

De son côté, Mathieu Mandeng fait ressortir que le Centre financier de Maurice est désormais mis à jour en fonction de la nouvelle règlementation internationale. Il soutient que Maurice va continuer à attirer les opérateurs de qualité qui recherchent une plateforme financière de premier ordre pour leurs investissements en Asie, particulièrement en Inde et en Afrique. Dans ce même ordre d’idée, Terry Smith dit espérer que la juridiction mauricienne ait franchi le cap concernant sa quête d’excellence vers un centre financier international qui soit conforme et compétitif.

Par ailleurs, la collaboration publique-privée a également été importante en vue d’adresser les manquements identifiés par la FATF. Selon Lakshman Bheenick, l’effort fourni soutient l'engagement de toutes les parties prenantes à garantir que la juridiction adhère aux normes les plus élevées fixées par la FATF.

Fabrice Larétif