Ken Poonoosamy, CEO de l’EDB : «Il y a un besoin d’exploiter le potentiel de croissance de la région» | Défi Économie Aller au contenu principal

Ken Poonoosamy, CEO de l’EDB : «Il y a un besoin d’exploiter le potentiel de croissance de la région»

Ken Poonoosamy

La Conférence des Nations Unies sur le commerce et le développement (CNUCED), en collaboration avec l’Economic Development Board (EDB), de Maurice, a organisé un séminaire régional en ligne de deux jours les 28 et 29 avril 2021, pour la Communauté de développement d'Afrique australe (SADC). Le séminaire sur le thème « Facilitating Investment in SDG Projects: Spotlight on the SADC Region » a vu la participation de plus de 60 parties prenantes clés de 16 pays de la SADC.

Lors de son intervention, le Chief Executive Officer (CEO) d’EDB, Ken Poonoosamy a fait ressortir qu’ « en cette période de crise sanitaire et économique liée à la Covid-19, les  principales préoccupations des pays SADC doivent d’abord de sauver des vies et des moyens de subsistance, ce qui nécessite des investissements massifs dans le système de santé local et le déploiement des vaccins. Notre prochain objectif devrait être d’exploiter le potentiel de croissance de la région avec des réformes audacieuses et transformatrices pour renforcer la protection sociale, promouvoir la numérisation, atténuer le changement climatique entre autres », suggère le CEO.

Ce dernier soutient que « la crise sanitaire et économique mondiale causée par la Covid-19 met en péril des années de gains durement acquis et a affecté la vie de millions de personnes. En Afrique subsaharienne, le Produit Intérieur Brut s'est contracté d'environ 1,9 % en 2020, signalant la première récession de la région en près de 25 ans.  Aucun pays de la région n'a été épargné dans son activité économique. Les pays de la SADC ont connu une année sombre l'année dernière et la tendance se poursuivra cette année », souligne-t-il. Selon lui, « avec les pays qui ont été frappés par une deuxième vague de coronavirus depuis octobre dernier, l'écart entre les pays de la SADC et le reste du monde devrait se creuser davantage au cours des cinq prochaines années. Bien qu'il y ait des signes de reprise dans les économies avancées, les projections montrent que les coûts économiques de la pandémie sont lourds sur les pays africains avec un risque de nous faire prendre encore plus de retard à mesure que l'économie mondiale rebondit », explique-t-il.