Comptabilité : le professionnalisme et l’éthique vont de pair

L’éthique est primordiale dans le domaine de la comptabilité. La pandémie a ravivé le débat, tout en démontrant l’importance de ne pas dissocier le professionnalisme et l’éthique.
L’impact de la Covid-19 a également atteint le secteur de la comptabilité, qui n’est pas non plus à l’abri de criminels de la fraude. La vigilance est de mise en cette période de crise. Cette pandémie se présente comme un test de résistance pour que la profession continue à s'acquitter de ses devoirs et obligations. Intervenant lors du Global Ethics Day by ACCA and IIA Mauritius with the Financial Services Institute, qui s’est tenu le mardi 13 octobre dernier à la Sicom Tower, à Ébène, le ministre des Services financiers, Mahen Seeruthun, a lors de son élocution, souligné le fait que la pandémie donne une leçon importante, soit le besoin d'une plus grande conscience éthique. « L’épidémie a, plus que jamais, placé la profession de comptable à travers le monde dans des difficultés éthiques sans précédent », a-t-il fait ressortir.
Les professionnels du secteur seraient quotidiennement confrontés à de nouveaux dilemmes éthiques. De nombreuses interrogations peuvent surgir autour de la capacité d’une entreprise à continuer de payer tout son personnel, ou de l’éventualité de fermeture, entre autres. Pour Mahen Seeruthun, la crise sanitaire a lancé un appel pour des normes éthiques plus élevées.
« Les règles ne sont pas toujours utiles. Le métier de comptable devient davantage un acte moral et social, plongeant profondément dans nos valeurs et convictions et faisant ressortir la meilleure action ou inaction possible », affirme le ministre des Services financiers.
Saisissant l'occasion pour féliciter les associations pour le travail accompli dans la promotion de la profession, Mahen Seeruthun argue que le professionnalisme ne peut pas se passer de l'éthique. « Être éthique signifie avoir un comportement digne de confiance, avec un jugement indépendant et impartial, le tout scellé de la promesse d'intégrité », soutient-il.
Fabrice Larétif
Votre avis nous intéresse