Fusion IBA-ICTA : les organisations de consommateurs en attente de consultations | Défi Économie Aller au contenu principal

Fusion IBA-ICTA : les organisations de consommateurs en attente de consultations

ICTA
La CAP soutient que la portabilité des numéros de téléphone contribuera à assainir la concurrence sur le marché des télécommunications.

La fusion annoncée de l’Independent Broadcasting Authority (IBA) et l’Information Communication and Technologies Authority (ICTA), revenant sur le tapis, les associations de consommateurs attendent de ceux responsables de la mise en œuvre de cette fusion, qu’ils aient des consultations avec toutes les parties concernées. Une demande en ce sens sera adressée aux décideurs de crainte que les recommandations des consultants chargés, depuis janvier dernier, de faire des propositions en vue de cette fusion, soient mises en application de façon sélective.

La priorité, pour la Consumer Advocacy Platform (CAP), demeure la mise en place de la portabilité des numéros de téléphone. La CAP soutient que la portabilité des numéros de téléphone contribuera à assainir la concurrence sur le marché des télécommunications.  

La CAP estime que la portabilité des numéros de téléphone devra occuper une place prioritaire dans la mise en place d’une autorité régulatrice commune avec la fusion de l’IBA et l’ICTA. Une assurance en ce sens avait été donnée aux associations de consommateurs par les consultants chargés de la mise en place d’une nouvelle autorité pour répondre aux vœux du gouvernement exprimés dans le Budget 2017-2018.

La portabilité contribuera à assainir la concurrence.

Cette question a fait l’objet des propositions des organisations de consommateurs, dont la CAP. L’organisation pour le plaidoyer en faveur des consommateurs devait mettre l’accent sur la mise en place de la portabilité, afin d’accélérer la concurrence entre les opérateurs en permettant aux utilisateurs de changer d’opérateurs sans avoir à changer de numéros de téléphone.

L’autre proposition sur laquelle mise la CAP, concerne l’indépendance de la nouvelle autorité régulatrice. Pour l’organisation, la notion de transparence et d’indépendance va de pair. Il n’est pas question pour la CAP, selon son président, que l’autorité à venir soit sujette aux dictats des décideurs politiques du jour. Il fait un parallèle entre les dispositions de la Competition Act où le ministre de tutelle peut donner des directives à la Commission de la concurrence à condition de publier celles-ci dans la Goverment Gazette, permettant aux consommateurs de juger de la question d’ingérence ou pas.  La CAP a émis le souhait que des dispositions similaires soient prises lors de la formulation de la nouvelle éventuelle.

Dans un autre d’idées, les organisations de consommateurs attendent du nouveau régulateur qu’il leur soit permis de participer à l’élaboration des guidelines visant à faciliter la mise en place de la nouvelle loi relative.
La CAP s’attend aussi que la demande en faveur de la mise en place d’un Conseil consultatif dans le cadre de la nouvelle entité régulatrice soit prise en compte. Elle réclame l’assurance que ce soit les associations des consommateurs qui représentent ceux-ci au sein de tout conseil consultatif que devrait prévoir la loi.