Protection des consommateurs : pour une agence avec des pouvoirs accrus
Les consommateurs attendent de nouveaux décideurs un sursaut en vue de traduire dans la réalité, leur engagement en faveur des consommateurs, d’où la proposition de la CAP en vue d’élargir les droits des consommateurs.
Il s’agit de la mise en place d’une agence investie de pouvoirs accrus pour, d’une part, assurer la mise en application des dispositions de la Competition Act et ainsi surveiller les pratiques commerciales restrictives et d’autre part, de prendre en charge l’éducation et la défense des consommateurs. Il s’agit, tout simplement de capitaliser sur la convergence et l’interaction entre la politique de la concurrence et celle de la protection des consommateurs.
Une telle démarche devra permettre aux décideurs de renforcer leur engagement en faveur des consommateurs en réunissant la promotion de la concurrence et la répression des pratiques commerciales restrictives, ainsi que la protection des consommateurs et le redressement des torts, sous la responsabilité d’une seule instance, soit une Competition and Consumer Commission, comme c’est le cas en Zambie, en Afrique du Sud ou encore en Australie.
Il est un fait que la politique de la concurrence et la politique de la protection des consommateurs ont pour rôle de protéger les intérêts des consommateurs et leurs effets sont généralement complémentaires. L’interaction entre la politique de la concurrence et la politique de protection des consommateurs est indéniable. La politique de la concurrence vise à promouvoir la concurrence et ainsi apporter des bénéfices aux consommateurs, en termes d’un choix élargi, de produits de meilleure qualité et des prix favorables. L’objectif ultime des deux politiques est le même.
Consumers International soutient que la concurrence entre les entreprises bénéficie aux marchés et aux consommateurs. De plus, une politique de consommation bien fondée bénéficie non seulement aux consommateurs, mais aussi aux entreprises. Ce postulat est d’ailleurs soutenu par de nombreux économistes et par la Conférence des Nations unies pour le Commerce et le Développement.
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