Opérateurs économiques : le plus beau cadeau de Noël de leur enfance | Défi Économie Aller au contenu principal

Opérateurs économiques : le plus beau cadeau de Noël de leur enfance

Des jouets, des livres ou encore des bijoux, nous avons tous un cadeau de noël de notre enfance qui restera notre préféré. Il en est de même pour ces opérateurs économiques qui nous confient quel fut le plus beau cadeau de Noël de leur enfance.  Si certains ont conservé précieusement ce cadeau, d’autres en gardent un souvenir à jamais gravé dans leur mémoire.

Jacqueline Sauzier : « Un livre sur le bricolage et la construction »

Jacqueline Sauzier

Passionnée du bricolage, il n’y a rien de mieux pour la secrétaire générale de la Mauritius Chamber of Agriculture qu’un livre sur le bricolage. « Le cadeau de mon enfance que je tiens vraiment à cœur est un livre du Readers Digest qui s’appelle ‘Things to Make and Do’ », raconte-t-elle.  Elle explique que ce livre est comme un dictionnaire sur le bricolage. « Du bricolage simple à la construction de choses sophistiquées. Ce livre nous a occupés, mon frère et moi, pendant nos vacances sur plusieurs années », se réjouit notre interlocutrice. Elle explique qu’il leur a été offert par leurs parents. « Actuellement, le livre est avec mon frère et lui sert toujours », dit-elle.

Georgina Ragaven : « Une croix en or qui symbolise la foi orthodoxe grecque »

Georgina Ragaven

Son cadeau préféré et « précieux » lui a été offert dans son enfance par ses parents lorsque la famille quittait son pays natal : le Chypre, pour une nouvelle vie au Royaume-Uni. « Le cadeau est une croix en or finement conçue, un symbole de la foi orthodoxe grecque », déclare Georgina Ragaven, présidente de l’association We Empower.  Pour elle, ce fut le dernier cadeau du genre qu’elle a reçu du pays d’origine de ses parents.  « Cette croix a une valeur sentimentale plus que toute autre chose et elle me rappelle également constamment ma culture, ma religion et mes antécédents », confie-t-elle.  D’ailleurs, elle a préservé jusqu’à ce jour cette croix, enveloppée dans du coton. « C’est devenu ma protection au fil des ans, en particulier en déménageant à Maurice et en quittant mes parents. Je sais que j’ai toujours une partie de Chypre avec moi dans ce cadeau spécial », avoue-t-elle.

Daniel Saramandif : « Une petite voiture rouge offerte par le Père Noël »

Daniel Saramandif

Une petite voiture rouge qui lui aurait été offerte par le Père Noël. Daniel Saramandif, président de l’Association of Tourism Professionnal, conserve toujours son âme d’enfance. « Je me souviens toujours de ma petite voiture que j’avais découverte sous le sapin le jour de Noël.  C’était le meilleur cadeau de mon enfance. D’ailleurs, c’était mon rêve de recevoir un tel cadeau. On m’avait dit que c’était le Père Noël qui m’a laissé ce présent », évoque notre interlocuteur.  Cependant, il dit avoir des regrets de n’avoir pu conserver cette voiture. « Même si elle n’est pas physiquement avec moi, c’est un souvenir qui restera toujours ma mémoire», dit-il.

Ahmed Parkar : « Un petit bateau gonflable en plastique »

Ahmed Parkar

Fasciné par la mer depuis son enfance, Ahmed Parkar, CEO de Star Knitwear, voulait toujours un cadeau qui lui permettrait d’explorer sa passion. « Je me souviens très bien de ce jour. J’avais environ cinq ans. J’ai reçu le plus beau cadeau de mon enfance. Cela fut un petit bateau gonflable en plastique qui me permettait d’aller plus loin en mer », se souvient-il.  Le CEO souligne qu’il se sentait libre sur l’océan. « D’ailleurs, c’est à un très jeune âge que j’ai appris à nager. Ainsi, je voulais avoir un présent qui m’aiderait davantage dans cette activité. Ce sont mes parents qui m’ont offert ce cadeau », dit-il. Notre interlocuteur avance que ce bateau lui a donné la liberté de vivre sa passion en mer. Malheureusement, il n’a plus le cadeau. « C’est déjà intégré dans l’environnement depuis des années », rigole-t-il.

Tony Ah Yu : « Une mitraillette, jouet offert par mon papa »

Tony Ah Yu

C’est un cadeau qui lui a été offert par son papa lorsqu’il avait cinq ans. Tony Ah Yu, Immediate Past President de la Chinese Business Chamber, raconte qu’il s’agissait d’une mitraillette, jouet qui faisait des étincelles quand la gâchette était pressée et faisait aussi un son assourdissant : « Dès le lendemain de Noël, mon père m’emmena dans les champs de canne pour chasser des lièvres. Il avait lui aussi son fusil, un vrai de calibre seize et il m’a dit de surveiller un lièvre et d’être prêt à tirer. J’avais pris position contre une grosse roche avec ma mitrailleuse en jouet sans bouger pendant un très long moment avec le sérieux digne d’un adulte et, à l’arrivée de la brume, mon papa qui m’observait est venu me dire qu’il n’y avait pas de lièvre ce jour-là et que ce serait pour une autre fois ». En rentrant à la maison, se souvient-il, son papa récolta deux tiges de canne et  « je lui ai dit : maman va dire qu’on est parti chasser la canne à sucre au lieu d’un lièvre ». Et, jusqu’à présent, ce Noël reste encore magique pour Tony Ah Yu.