Indicateurs : À Maurice, l’environnement des affaires parmi les meilleurs au monde | Défi Économie Aller au contenu principal

Indicateurs : À Maurice, l’environnement des affaires parmi les meilleurs au monde

MRA
Dans le segment de paiement des taxes, Maurice a la cinquième meilleure note au monde.

En trois ans, le pays a progressé de 36 places dans le classement mondial de facilitation des affaires. Maurice est désormais dans la ligue d’économies les plus favorables pour le business où l’on retrouve la Nouvelle-Zélande, le Singapour, les États-Unis et la Grande-Bretagne.

Avec un score de 81,5 points, Maurice est à la 13e place (sur 190 pays) dans le classement 2020 publié par la Banque mondiale le jeudi 24 octobre. C’est un bond de sept places par rapport à 2019. Entre la Nouvelle-Zélande, premier au classement, et Maurice, il y a 5,3 points d’écart. C’est un signe que notre économie a progressé de manière considérable au niveau de tous les indicateurs mesurant l’environnement des affaires dans le pays.

Selon ce document disponible sur le site de la Banque Mondiale, le pays se détache à l’échelle africaine. Entre notre économie et le deuxième pays africain (le Rwanda), l’écart est de 25 places. Le Kenya, première économie de l’Afrique-de-l’Est et partenaire privilégié du continent, se pointe en 56e position. Maurice fait partie de la catégorie de pays à revenus moyens. Dans ce classement secondaire, on arrive à la deuxième place. La Malaisie est en pole position avec le même nombre de points.

Si l’accessibilité, la stabilité politique et sociale influencent l’investisseur international dans le choix de destinations, l’environnement des affaires en termes de cadre légal, rapidité administrative et normes assouplies dictent le pas. À travers son projet Doing Business (lancé en 2002), la Banque Mondiale s’est attelée à suivre les petites et moyennes entreprises et mesurer l’impact des règlements sur leur business pendant leur cycle d’existence. En procédant avec un processus d’analyse et de comparaison des données des différentes économies, le rapport encourage les pays à œuvrer en faveur d’une règlementation plus efficace et propose des standards pour les réformes.

Donc, la progression de Maurice repose sur une évolution positive des sous-indices, reflétant les mesures prises pour améliorer la facilitation des affaires. Ainsi, dans le segment de paiement des taxes, Maurice a la cinquième meilleure note au monde. Parmi les réformes et améliorations, on note le paiement des taxes par voie électronique qui est obligatoire pour toutes les compagnies incluant les sociétés non-domiciliées à Maurice et les trusts. Le système informatique a été amélioré afin que la collecte d’informations, le calcul de la taxe due et les formulaires en ligne soient plus faciles, résume l’Economic Development Board dans un document émis après la publication du classement de la Banque mondiale.

Autre amélioration est la gestion des permis de construction. Maurice passe de la 15e à la 8e place. L’introduction et l’implémentation du National Electronic Licensing System englobant les 12 collectivités locales pour faciliter la demande d’un Building and Land Use Permit a été une réforme majeure reconnue par la Banque Mondiale.


Kevin Ramkaloan, CEO de Business Mauritius : « Nous constatons ce progrès avec fierté »

« Se hisser à 13e place est une réalisation majeure. Déjà, dans le dernier classement, Maurice a été à la 20e place. Notre économie entrait dans la cour des grands. Gagner sept places en une année est un grand bond en avant. C’est avec fierté que nous constatons ce progrès considérable, voire exponentiel. Maurice est à quelque cinq points de la Nouvelle-Zélande, qui est en tête du classement. Je tiens à féliciter l’Economic Development Board pour ce travail, un exercice continu avec la collaboration de tous les partenaires du secteur privé, dont Business Mauritius. Qui plus est, ce classement reflète les premières réalisations de cet immense chantier qu’est le National E-Licensing System (NELS) financé par l’Union européenne.

Pour Maurice, les progrès futurs que tiendra en considération la Banque Mondiale dans les prochaines publications comptabiliseront les phases à venir du NELS. Au final, être 13e dans le monde, positionne Maurice dans la liste prioritaire de tout investisseur prospectant la région. De par ce rang, la juridiction mauricienne se démarque et devient un choix de premier ordre surtout si l’investisseur lorgne sur la région. »