Aviation : fusion des services d’Air Mauritius et de SAA sur plusieurs routes | Défi Économie Aller au contenu principal

Aviation : fusion des services d’Air Mauritius et de SAA sur plusieurs routes

Air Mauritius
Le projet commun pourra convoiter des marchés financièrement inaccessibles auparavant. (Source photo: airmauritius.com)

La compagnie d’aviation Air Mauritius et South African Airways seront en tandem pour exploiter des nouvelles lignes. La Commission sud-africaine de la compétition a accordé une exemption pour que les deux compagnies puissent aller de l’avant sur un projet commun de desserte entre Johannesburg et Maurice et sur d’autres voies aériennes. Cette décision a été communiquée le jeudi 24 octobre.

L’exemption permettra à cette joint-venture de mieux collaborer sur le réseau, et favorisera la planification, la gestion et la distribution des revenus pour les deux transporteurs. Cela devra améliorer davantage la présente offre bilatérale. Ce partenariat permettra aussi aux deux lignes d’aligner leurs motivations économiques. Elles pourront ainsi mutualiser et partager les revenus et les coûts associés pour la prestation de services de transport aérien de passagers et cargo. Ce sera effectif sur la desserte Maurice et Johannesburg et par la suite sur d’autres destinations.

Elles sont appelées à synchroniser les capacités passagers et cargo, étendre davantage leurs réseaux, conquérir de nouveaux marchés qui n’étaient pas à portée financièrement, créer des bienfaits futurs pour les consommateurs et être plus efficientes. Selon la Commission, les deux lignes pourront faire face à la concurrence plus efficacement sur le marché global en utilisant la route JNB-MRU comme plateforme. Elles seront en mesure de générer plus de bénéfices sur d’autres lignes.

Bien que cette pratique soit considérée comme illicite dans la loi sud-africaine, une dérogation est possible si cette joint-venture améliore les capacités d’exportation, favorise les petites entreprises contrôlées par des entités historiquement désavantagées, booste la capacité productive pour stopper la chute d’une industrie ou pour assurer une stabilité économique d’un secteur désigné par le ministre de tutelle.