Personnel de soutien, garde-malade, aide-soignant… forte demande pour des ‘Carers’ | Défi Économie Aller au contenu principal

Personnel de soutien, garde-malade, aide-soignant… forte demande pour des ‘Carers’

Carers
Un manque de personnel qualifié dans le domaine des services à domicile est à déplorer.

Un manque de ‘Carers’ (personnel de soutien, garde-malade et aide-soignant) est à déplorer sur le marché à Maurice. Pourquoi les Mauriciens hésitent-ils à prendre de l’emploi dans ce secteur ? Qu’en est-il de la demande ? Des salaires proposés ? Le point…

Vanikoro, entreprise spécialisée dans les services à domicile, fait face à un manque de personnel pour le poste de ‘carers’. « Le service d’aide à domicile a pour objectif d’apporter aux personnes âgées et à celles dont l’autonomie est réduite, une aide couvrant l’ensemble des activités de la vie quotidienne et sociale. Cependant, je peine à trouver des Mauriciens qualifiés pour accomplir ces tâches », déplore le directeur Jérôme Coutton.  Il soutient qu’il y a toujours une forte demande pour ce type d’employés. Si deux ans de cela, il employait une dizaine de ‘carers’, aujourd’hui, il n’y en a aucun disponible. « Les offres sont toujours là. Mais on cherche des personnes avec des compétences et qui ont une connaissance médicale de base », dit-il.

Un responsable d’une autre entreprise engagée dans les services à domicile basée dans le centre du pays abonde dans le même sens. « Nous avons une forte demande pour des ‘carers’ actuellement, mais les Mauriciens ne sont pas intéressés à faire ce métier », martèle le responsable.

Aurélie Marie, Head of Recruitment and Communication chez myjob.mu, souligne qu’il y a effectivement un manque de personnel qualifié dans le domaine des services à domicile (personnel de soutien, garde malade, aide-soignant). « Nous avons des infirmiers/infirmières qui, durant leurs jours de repos, cumulent une activité professionnelle additionnelle. Par ailleurs, quelques entreprises de services à domicile proposent du personnel pour accompagner les personnes en convalescence. Cependant, les horaires et les conditions de travail ne conviennent pas toujours aux candidats », fait-elle ressortir.  Selon Aurélie Marie, au bout de quelques années voire quelques mois, ils recherchent un emploi proposant des horaires de jour.

Les opportunités d’emploi de ‘carer’, dit la Head of Recruitment and Communication, passent principalement par le bouche-à-oreille ou via des cliniques ou des Organisations Non-Gouvernementales (ONG).

« Sur myjob.mu, nous avons des offres que ponctuellement », dit-elle. Selon nos interlocuteurs, la formation appropriée peut être la solution à ce problème. « Il faudra valoriser ce métier en apportant des formations appropriées et reconnues », recommande Jérôme Coutton, de Vanikoro.

Les salaires proposés : Entre Rs 10 000 et Rs 23 000

Deux formules sont proposées : soit un salaire fixe si le candidat fait partie d’une entreprise offrant ces services ou alors un tarif horaire ou forfaitaire. Les salaires peuvent ainsi considérablement varier en fonction du volume d’heures, des horaires de nuit ou de jour, de dimanche et jours fériés travaillés.  En général, il faut compter un salaire mensuel variant de Rs 10 000 à Rs 23 000 selon les données des agences de recrutement.